L’art de la métallurgie est considérée en Iran comme l’un des artisanats les plus importants et, sur la base de preuves archéologiques, Villain pense que le métal a été découvert pour la première fois sur le plateau iranien (Villain 15: 1317).

Dans un premier temps, les habitants du plateau iranien ont commencé à fabriquer des bijoux avec des perles colorées et se sont montrés intéressés à les fabriquer. L’Iran est géographiquement situé sur la ceinture minérale mondiale et bénéficie de grandes réserves de métaux et de minéraux précieux, c’est pourquoi l’industrie iranienne de la fabrication de bijoux et des objets précieux en métal ont une antiquité et une valeur très élevées à cet égard.
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Les œuvres d’art précieuses qui sont conservées dans les musées à l’intérieur et à l’extérieur du pays aujourd’hui font preuve de l’antiquité et du pouvoir de l’art de fabrication de bijoux dans l’histoire de ce pays. Par exemple, les bijoux découverts dans La Ville Brûlée (Shahr-e Soukhteh) du Sistan-Baloutchistan appartiennent au deuxième millénaire avant JC et les corps découverts décorés de divers bijoux appartenant au premier millénaire avant JC montrent l’importance de cet art et de cet artisanat en Perse Antique. La culture et la civilisation mèdes peuvent être considérées comme les pionnières des styles artistiques.

La formation du grand empire achéménide a conduit à la création d’œuvres d’art de valeur dans tous les domaines et certainement dans celui de la métallurgie, dont des exemples ont été obtenus à Persépolis, à Pasargades, à Suse et à Hamedan. La pièce en or a été frappée pour la première fois pendant la période achéménide par Darius le Grand, qui s’appelle Dârik. À cette époque, les pièces de monnaie étaient toutes faites de cuivre, de bronze et d’argent, et après l’époque de Darius, des pièces en or étaient également frappées dans d’autres pays.

Pendant la période achéménide, l’utilisation de pierres précieuses et l’utilisation de bijoux de plus petites tailles sont devenues courantes, et pendant la période sassanide, l’art de la fabrication de bijoux était très avancé. À cette époque-là, la consommation d’or était abondante en Iran et selon les écrits d’historiens tels que Will Durant, Ghirshman, Jean Chardin et d’autres, les activités de production et de commerce de bijoux et de pierres précieuses avaient beaucoup de prospérité et l’aristocratie et les riches de la société utilisaient des ornements et des bijoux en or, en argent et en gemme. Les rois de cette dynastie tels que Hormoz I et Khosrow Parviz II étaient très intéressés par les bijoux et les objets décoratifs précieux, en particulier la couronne et le trône royal, et la prévalence de la décoration des vaisselles, des vêtements et d’autres objets avec des bijoux à cette période est remarquable.
Du IXe au XIIe siècle, des modèles d’influence islamique se sont développés dans un mélange de nature et de formes géométriques.

Au cours des XIIe et XIIIe siècles, il y a des exemples de bijoux iraniens en or, argent, bronze et pierres précieuses avec des inscriptions gravées dessus, parfois accompagnés de lignes et de dessins islamiques gravés. L’histoire de l’utilisation de bijoux avec des dessin gravés pour conjurer le sort, les calamités et les sortilèges contre les démons et les dieux maléfiques remonte à la Perse Antique, et dans cette période l’utilisation de bijoux a montré le statut social et l’originalité familiale, et de ce point de vue, les Iraniens avaient un style et des dessins particuliers à chaque période historique. À partir du 14ème siècle, les manuscrits découverts sont une source authentique pour se familiariser avec les ornements et les bijoux iraniens. Au cours de la période timouride, Timour était un mécène de l’art et avait un intérêt particulier pour les pierres colorées et les revêtements métalliques, ce qui permettait aux techniques et aux dessins de survivre pour les périodes ultérieures (safavide et qajar).

Pendant cette période, les cheveux coiffés avec des bijoux étaient pour les femmes et les demi-couronnes de bijoux étaient courantes pour les hommes. Dès la période safavide, les miniatures sont une source importante sur les bijoux et le style de cette période. Les hommes et les femmes de cette période ont utilisé le même style dans les bijoux. Pendant cette période, les bijoux sont devenus plus chers et leur fabrication est devenue plus spécialisée.

Cependant, pendant la période Qajar, le dessin des bijoux a été progressivement influencée par les dessins et les gravures occidentaux, mais les dessins traditionnels des tribus ont persistés, et ces modèles riches, beaux et très diversifiés jouent un rôle important pour faire survivre les modèles antiques.
Ce cours est conçu dans le but d’enseigner la fabrication de bijoux artisanaux iraniens et de présenter cet art antique à ses partisans dans le monde entier dans les domaines de la gemmologie, de la glyptique, de la fabrication de bijoux en or et en argent, de la conception manuelle de bijoux, de la conception informatique, etc.

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